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mardi 15 janvier 2013

P'tits bouts d'ficelles

Je ne sais pas exactement de quoi va parler ce post, juste, mon corps me demande d'écrire, alors j'écris ! En fait c'est plein de petits bouts de ficelles dont j'ai envie de parler. Pleins de petits points sans grande importance, mais qui mis bout à bout forment une ficelle avec laquelle on a fait de gros nœuds autour de nos chevilles, lol :))))
Alors, il y a ce petit 'poème' que j'avais écrit pour le solstice d'hiver et qui m'est revenu ces jours-ci en lisant un message de Gaëlle Berny:

"....Peu importe les difficultés du moment, les aléas, c'est comme être jongleur professionnel et se mettre en mouvement avec 7 assiettes minimum... Pas le temps de "gnagnater" sur la couleur des assiettes (fallait le faire avant d'entrer sur scène, donc aux moments de la vie appropriés pour cela), là nous sommes "en piste" et chacun est prié de donner toute la mesure de ce qu'il est, vraiment, en tant que jongleur. C'est l'adrénaline du spectacle, ça !
Très belle semaine semaine à tous ! Souriez : vous êtes vivants ! The show is going on !"


samedi 5 janvier 2013

En noir et blanc ou en couleur ? A nous d'choisir




Tout d'abord, un extrait d'un texte de Christophe Allain qui m'a confirmé le sentiment que je me traine depuis plusieurs jours:

"L'émotionnel exprimé en armure et non plus en vécu.
Les occidentaux sont entourés de leurs émotions comme une espèce de couche de crasse, qui se veut protectrice mais qui ne protège de rien au fond.
Ils ne vivent pas les choses, ils les accumulent.

Les personnes s'enferment dans leurs blessures émotionnelles et la couche devient grise, ce qui enlève la couleur du monde au sens propre.
Les personnes ne s'aperçoivent pas que leur monde devient gris et sans saveur, car c'est quelque chose qui est acquis de naissance et considéré comme normal.(métro, boulot , dodo )."









Alors voilà, je me rends compte depuis un petit moment de ce filtre que nous plaçons sans cesse devant nos yeux, en sur-imposition sur tout ce que nous vivons, comme un écran sur lequel serait projetées nos expériences passées, sous formes d'émotions essentiellement, et qui font que l'instant présent n'est qu'une redite de nos expériences passées.
Je savais cela théoriquement mais je n'en avais pas conscience physiquement. Cette couche grise teinte tout ce que nous vivons, à moins de prendre la décision, peu à peu, de nettoyer cette gangue afin de la rendre de plus en plus transparente, pour que nos expériences ne soient plus des redites de ce que nous avons vécu,  mais bien des expériences réelles, uniquement rattachées à l'instant présent. Quel beau programme !